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Drek Carter, tome 1 : Cupidon Mortel

"J’ai eu beau tourner plusieurs fois la question dans tous les sens, je ne vois pas comment vous l’annoncer donc je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis un fantôme. Oui, c’est cela, un Casper qui hante les rues de New York. Comment en suis-je arrivé là ? Eh bien, si une sombre histoire de meurtres, de sorciers, de vampires et de loups-garous ne vous effraie pas, laissez-moi vous raconter. Tout commence le 14 février. Ironique, non ? Le jour de ma mort. Sérieusement… Qui parle de repos éternel ? Certainement pas moi ! "


Pourquoi avons-nous choisi ce livre ? Pour sa superbe couverture, pour son auteur avec qui nous avons échangé quelque mots lors des Imaginales et parce que c’est la faute de Yezahel !!! Mouhaha!!! (J'avoue c'est moi qui ai poussé Zébu à craquer sur ce roman :P Je suis d'une très mauvaise influence dans les salons.) Mais pas de regrets puisque nous avons passé une très bonne lecture commune.

Cupidon mortel, un titre intriguant n’est-ce pas ? Drek est un flic en médecine légale de ce qu'il se fait de plus banal sur Terre. Mais, hélas pour lui, son originalité vient de la date de sa mort qui tombe (Pouaaaa quel jeu de mot! Seul ceux qui ont lu le livre pourront comprendre, désolées) le jour de la saint valentin. Les premiers chapitres du roman sont consacrés à nous dresser le portrait sa vie avant qu'il ne devienne un fantôme. Le tout bien entendu narrer par le principal intéressé. Drek nous parle donc de sa petite vie tranquille, de sa copine, de son boulot qui l’intéresse vraiment, de son meilleur ami avec qui il se chamaille quasi quotidiennement dans la bonne humeur. En bref, rien qui ne sorte de l'ordinaire dans la vie de Monsieur tout le monde. Du moins jusqu'à cette nouvelle enquête:  des meurtres où les victimes sont retrouvées avec le cœur arraché… Malheureusement la grande faucheuse viendra surprendre notre héros avant qu'il ne puisse élucider cette affaire. Commence alors des mois d’errance dans un New-York rempli de gens qui ne le voient pas, qui ne lui parlent pas... La totale déprime! Alors l'histoire commence réellement quand Drek va capter l'attention d'un homme avec qui il pourra enfin avoir une conversation. Peut-être aurait-il dû choisir une autre rue ce jour là car le fantôme va rapidement découvrir qu'il n'est pas la seule créature surnaturelle dans la Grosse Pomme.

Drek est un personnage attachant qu'on prend plaisir à suivre dans son quotidien d'homme, puis de fantôme. Ses aberrations devant les découvertes du monde surnaturel sont aussi les nôtres au fil du roman. Un seul petit reproche peut-être, le coté trop "cancan" de notre héros et de son meilleur ami... Du genre à se raconter par le menu les détails d'une soirée amoureuse alors qu'on s'attend presque de leur part à un simple "Alors, elle était bonne?" en buvant une bière devant un match de foot, les deux pieds posés sur la table basse entre deux cartons de pizzas au chorizo. Oups pardon pour la vulgarité, mais on n'a pas franchement l'habitude de lire des scènes comme ça. A plusieurs reprise, dans les dialogues ou l'action, nous avons eu le sentiment que Drek aurait du être gay ou une femme. Et ce décalage est bien dommage car c'est hyper original d'avoir un homme en narrateur dans ce genre de littérature... mais il faut avouer que le fait que ce soit un homme n'est pas du tout mis en avant. De plus les références homosexuelles sont nombreuses alors ça aurait tout à fait cadrer avec l'histoire, mais dans les actes notre Drek est hétéro a 100%.

C'est toujours une génial de découvrir un nouvel auteur français, d'autant plus quand la plume est aussi humoristique. La lecture est donc ponctuée de sourires, voir même de franches rigolades, que ce soit grâce aux jeux de mots, sarcasmes ou encore petits clins d’œil et références contemporaines. Total respect pour le délire de la page 220 puisque de l'auteur va même jusqu’à parler de Cassandra O'Donnel. C'est culotté, mais absolument génial! De plus l'écriture très facile à lire, peu descriptive et qui joue surtout sur les actions. D’ailleurs en parlant d’action! Les première pages nous ont semblé saccadées avec une grosse accumulation de faits et gestes où tout s’enchaîne sans laisser au lecteur le temps de respirer ^_^ mais ça s’arrange très vite une fois que le décor et les personnages principaux sont bien en place. Du coup il devient difficile de refermer le livre puisqu'on veut savoir ce qu'il va arriver à notre héros.

On peut dire que le livre ne révolutionne pas la bit-lit et il faut avouer qu'il y a quelques passages un peu longuets ici et là mais rien de bien méchant, surtout quand l'humour reprend le dessus.

On notera aussi la phrase de drague rédhibitoire à laquelle nous donnons la chasse : Alors beau brun... Non, non, non, décidément ça ne se dit plus. Hihihi!

6 commentaires:

  1. Ce livre a l'air sympa ! aaa cette phrase de drague ! l'horreur ! lol !

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    1. Il est assez original, surtout avec son humour! Hihihi oui c'est pas terrible pour draguer hein, mais Thomas Andrew n'est pas le seul à faire cette erreur. Dans notre liste il y a aussi Jean Vigne et Sire Cédric :P

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    2. Merci pour l'avis... :)
      Et oui, la phrase clichée par excellence, et croyez-moi elle existe toujours et perdure lol. J'ai voulu m'en amuser....

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  2. Je ne suis pas certaine que ce soit mon genre de lecture ... Ça a l'air marrant, en tout cas :)

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  3. J'ai bien envie de découvrir ce livre, surtout que j'aime beaucoup la bit-lit mêlée à l'humour. :)

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  4. Je ne connaissais pas mais il pourrait me plaire :)

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