Mes dernières chroniques

La voie des ombres : L'Ange de la nuit

Auteur : Brent Weeks
Edition Milady - 9 euros

Ma note 4/5

"Le tueur parfait n’a pas d’amis, il n’a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l’assassinat est un art et il est l’artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants.Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d’un seul coup d’oeil et à prendre des risques – comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer par abandonner son ancienne vie, changer d’identité, aborder un monde d’intrigues politiques, d’effroyables dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux…"


Il n’est pas toujours facile de rentrer dans un roman fantasy et donc au milieu d’un vaste monde imaginé par l’auteur. Des descriptions de lieux qui n’en finissent pas, des noms compliqués pour désigner les rôles de chaque personnage, des intrigues politiques complexes… Brent Weeks ne m’a pas facilité les choses ! Mais je me suis accrochée car l’histoire du petit héro m’intriguait. A force de persévérance, j’ai réussi à m’imprégner dans les ruelles sombres de cette ville moyenâgeuse et je suis contente d’être allée au bout de ce roman puisqu’une fois ancrée dans l’histoire, les intrigues deviennent passionnantes !

Azoth est un petit garçon pauvre, qui vit dans la rue avec d’autres gamins au sein de ce qu’ils appellent une « Guilde ». Soumis aux ordres, et aux poings, d’un ainé d’à peine quatorze ans, il se bat au quotidien pour ramener quelques pièces, quitte à fouiller sous les caillebotis d’une auberge infestés d’araignées venimeuses ! Cette vie ne lui plait guère, mais il ne peut se résoudre à partir tant qu’il y a Poupée… Sa petite protégée. Pour elle, il se prive de manger. Pour elle, il prend des coups. Pour elle, il est prêt à tout ! Même à devenir l’apprenti du meilleur pisse-culotte de la ville!

Les pisses-culottes sont des assassins de première classe. Une fois payés pour exécuter leur crime, la victime n’a aucune chance de s’en sortir ! Et c’est un homme comme eux qu’Azoth rêve de devenir. Il sait qu’il sera alors respecté !

Convaincre Durzo Blint de le prendre pour élève n’est pas facile, mais le garçon est tenace. A force de persévérance et de sacrifices, le maitre lui laisse une seule chance de devenir son apprenti, et pour ça il devra tuer le chef de guilde qui le maltraite depuis des mois ! Les mains liés par la peur, Azoth voit peu à peu son bel avenir se refermer devant lui, mais l’agression monstrueuse de Poupée va le faire brutalement sortir de son mutisme !

En éliminant « le rat », le garçon pense avoir subit le plus difficile, mais le pire l’attend ! S’il veut devenir un véritable pisse-culotte, il doit laisser derrière lui sa vie, ses amis et surtout Poupée… le sacrifice le plus douloureux et qui le hantera pour le restant de sa vie !

Commence alors une vie difficile d’entrainement aux armes, à l’élaboration de poison, d’ouverture de pièges, de savoir vivre dans la haute société… Après quinze ans de travail acharné, Azoth n’existe plus, il ne reste que Kilar ! Et cet homme est tout proche de détrôner son maitre ! Mais les souvenirs de son enfance pourraient bien revenir le hanter et le conduire directement à sa perte malgré tous les efforts qu’il a réalisé pour devenir une ombre de la nuit!

Après une entrée en matière assez compliqué, je me suis laissée entrainée par l’histoire d’Azoth, de Durzo Blint, et des autres personnages de « L’ange de la nuit ». Les intrigues se mêlent, s’étirent, se resserrent et l’auteur nous ballade de narrateur en narrateur, de taverne à l’odeur fétide jusqu’au jardin luxuriant du palais royale, pour brouiller les pistes jusque dans les dernières pages de son roman ! J’ai adoré ! Bien que son style d’écriture soit un peu complexe, et que j’avoue avoir sauté de nombreux passages de descriptions, l’action est trop prenante pour abandonner en cours de lecture.

Les personnages sont eux aussi des véritables poupées russes ! Une couche de vêtements ou de teinture noire dissimule souvent un secret bien gardé et des cicatrices sur le point de se rouvrir, ce qui rend les choses vraiment passionnantes ! Toutes les certitudes que l’ont peut avoir de chapitre en chapitre, finissent toujours pas tomber en poussière… Je me revois dire « Non, mais que comment de pourquoi ? » !

Alors excepté la couverture qui n’est vraiment pas terrible, j’ai vraiment apprécié ce roman ! Ce n’est pas le genre de texte qu’on peut lire à la légère, il faut vraiment être « dedans » pour en apprécié les subtilités. Je n’hésiterais donc pas à la lire la suite qui s’annonce déjà passionnante…mais tout aussi compliquée !

2 commentaires:

  1. Je viens de le lire mais je ne l'ai pas encore chroniqué mais j'ai adoré !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est vraiment bien c'est clair! Hâte de voir ta chronique.

      Supprimer