Auteur : Mireille Calmel
Édition Pocket - 7euros
Ma note : 3/5
Une bonne lecture mais je reste un peu déçue...
"1494. Dans une sombre forêt du Vercors, la jeune Elora, fille adoptive de la baronne Hélène de Sassenage, découvre un cadavre décharné. Au lieu de s'enfuir terrorisée, Elora fouille sans sourciller le gilet de l'homme à terre pour récupérer le précieux message qu'il était venu porter. Car Elora n'est pas une enfant comme les autres : descendante de Mélusine, elle détient les savoirs et les pouvoirs des fées. En cet instant, Hélène de Sassenage est loin d'imaginer l'impact qu'aura ce meurtre sur sa destinée. Mais Elora, elle, le sait déjà : leur chemin tourmenté va les entraîner toutes deux jusqu'à Rome, et le temps du bonheur ne reviendra qu'après bien du sang et des larmes..."
Quelques années après avoir lu « Le lit d’Aliénor » et « Le bal des louves », que j’avais vraiment ADORE, je renoue avec Mireille Calmel avec « La reine de lumière ». Bien que le style d’écriture reste le même, agréable, facile à lire, généreux en détails et que l’intrigue soit prenante, je ne suis pas tombée sous le charme de cette histoire et de ces héroïnes comme j’avais pu l’être pour les précédents romans… Peut être parce que je n’ai pas lu Le Chant des Sorcières.
La multitude de personnages et de changements de narrateur m’a un peu déçu dans le sens où je m’attendais à suivre les pas d’Elora en particulier. C’est bien loin d’être le cas puisque l’on passe de point de vue de Petit Pierre, à celui de sa mère, Fanette, puis du Pape avant de retrouver Elora, pour poursuivre avec Hélène de Sassenage et de son amant le prince Djem… … … Je n’ai donc pas réussi à connaitre vraiment les personnages en les survolant de la sorte. Impossible d’apprécier réellement les héros de cette histoire ou bien même de haïr les perturbateurs et les intrigants.
L’intrigue est pourtant intéressante puisqu’une multitude d’histoires se croisent… trop d’histoires peut-être. Des grottes et châteaux du Vercors au palais pontifical du Vatican en passant par les rues de Rome, les personnages se retrouvent tous plus ou moins liés. Petit Pierre qui apprend la vie en grandissant dans une bande de brigands que dirige sa mère, Fanette. Fanette qui voudrait reconquérir Mathieu, qui lui-même ne peut pas oublier Algonde, la mère d’Elora. Elora qui vient en aide à Hélène de Sassenage pour retrouver son prince, Djem, prisonnier du Pape au Vatican. Ce couple dont Mathieu veut se venger puisqu’Algonde s’est sacrifiée pour tenter de sauver leur fils caché, en vain, et y a perdu la vie…Et bien d’autres encore ! Au départ tout cela ressemble à un énorme puzzle éclaté et même si au fil des pages les pièces se joignent facilement, je n’ai pas été séduite comme je l’avais espéré.
Je lirai néanmoins la suite de cette histoire à l’occasion, car j’apprécie énormément le style de l’auteur et que les romances historiques restent un plaisir à découvrir.
J'adore cette auteur je lis tout ce qu'elle écrit et cette saga ne m'a pas déçu même si comme tu le dis il y a énormément d'histoires qui se mêlent les unes au autres.
RépondreSupprimer=) Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire la suite, mais certainement en 2014. Je pense que je ne serai pas déçue.
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