Entre Palm Springs et Los Angeles se trouve Kennenika, une toute petite ville qui dégage une énergie étrange et inspire aux musiciens les plus influents de la planète rock une incroyable créativité… Jippy Wade, formidable guitariste achète à son ami millionnaire Derek Sands un vaste terrain au milieu de nulle part, pour y construire le studio d’enregistrement Tex-son, où vont se bousculer les meilleurs groupes du moment. Mais la volonté du succès nécessite des sacrifices et la vie ne sera plus jamais la même à Kennenika où amour, sorcellerie et secrets riment avec rock ’n’ roll. … |
Si j’ai craqué
pour ce roman d’Anne Robillard c’est parce que l’illustration de couverture me
plaisait beaucoup avec ses volutes de fumée fantasmagoriques qui s’envolent
autour d’une guitare... Dans ma tête l’ambiance promettait d’être irréelle !
Sauf que le contenu ne s’est pas du tout révélé à la hauteur des attentes que j’en
avais en lisant ensuite le résumé. En ouvrant ce roman je m’attendais à découvrir
une intrigue portée par une bonne d’ose d’étrange et de sorcellerie dans l’univers
original qu’est celui du rock, mais au final j’ai plutôt l’impression d’avoir
été trompée sur la marchandise. Alors je suis vraiment déçue.
Au départ, je
pensais que c’était le terrain sur lequel se construit le studio d’enregistrement
qui serait au centre de ce coté fantastique, mais pas du tout (du moins pas
dans les deux premiers épisodes où rien n’est évoqué à ce sujet). Non, c’est « juste »
le chanteur d’un groupe de hard rock qui semble avoir des dons de médium, ce qui
effraie un peu le propriétaire mais ne l’empêche pas de produire le disque du
groupe pour lancer son affaire. A part ça… Et bien pas grand-chose. Pas de
rituels. Pas de regroupement en pleine nuit pour fêter les différentes phases
de la lune. Pas d’invocations. Pas de potions aux ingrédients farfelus. Je
caricature, mais il n’y a rien dans ce livre qui se rapproche de près où de
loin à une vie de sorcier. Peut-être simplement une ébauche d’approche du
cheminement de l’âme et de l’inéluctabilité du destin. Et encore, tout ça à
dose minimaliste. Dommage…
A ce stade, j’espérais
que les personnages éveilleraient mon intérêt, mais ils sont tellement nombreux
et peu exploités que je m’y suis souvent perdue. Etait-il bien nécessaire de
présenter les membres de chaque groupe par leurs noms et prénoms, origines
géographiques, ou talents musicaux pour ne les réutiliser qu’une ou deux fois
par la suite ? Toutes ces descriptions m’ont noyées à défaut de me
transporter dans les divers liens familiaux pourtant si important à l’histoire.
D’ailleurs je n’ai pas du tout apprécié que les différentes familles se
retrouvent liées les unes aux autres à cause de débauches appartenant au passé.
Rolala, c’est limite glauque cette histoire de paternité cachée et vive l’image
clichée de la groupie qui partage le lit de sa/ses stars préférées pour
finalement se retrouvée enceinte. D’accord, à l’époque évoquée il n’y avait
peut-être pas tous les moyens contraceptifs qu’aujourd’hui, mais quand même c’est
un peu gros (pour ne pas dire énorme !). Et puis même si la vie n’est pas
tendre avec certains personnages, c’est quand même le pays des bisounours… Tous
ses gens ont un don pour la musique, vendent des millions d’albums et partent
en tournée. Whaou ! Si seulement les artistes pouvaient tous vivre aussi
facilement de leur musique je pense que ça se saurait.
Et puis l’écriture
de l’auteur n’a pas su m’accrocher. Par moment j’ai dû relire plusieurs fois un
même passage pour comprendre qui était le narrateur ou qui parlait. Sans parler
que tout se passe à la vitesse de la lumière. Une péripétie par ci, une
péripétie par là, mais rien qui ne soit exploité à fond ou un brin réaliste
même dans un univers fantastique. Le coté musical est aussi trop peu développé
à mon gout. A part les paroles d’une ou deux chansons qui montrent encore combien
les personnages sont doués, il n’y est pas tellement question d’accords d’instruments,
de révision de gammes, d’écriture de partition… Que ce soit l’intrigue étrange
dans une ville perdue ou le coté musical ultra créatif, tout est trop survolé à
mon gout.
Je suis vraiment
passé à coté de ce roman et je ne pense pas lire la suite même si la fin de l’épisode
deux laisse le lecteur sur une note dramatique à résoudre. Je zappe !
Et cette lecture compte pour mes challenges :
Je ne le lirai pas...lol
RépondreSupprimer^_^ J'espère qu'il n'était pas dans ta PAL...
SupprimerLa couverture est superbe
RépondreSupprimerOui c'est la raison pour laquelle j'ai craqué pour ce roman. Dommage que l'histoire ne suive pas du tout...
Supprimer