Édition : Seconde Chance
Ma note : 5/5
Le livre qui fait du bien au moral ^^
« Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire.
Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant
pour ma petite amie.
Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que prévu… Ah oui, le « un peu plus loin », c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde. »
Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que prévu… Ah oui, le « un peu plus loin », c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde. »
Avant de vous
parler de mes impressions concernant « Pourquoi les gentils ne se feront
plus avoir », je tiens à remercier le forum Mort-Sure et les éditions de
la Seconde Chance pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir et d’apprécier
un roman qui n’a rien à voir avec mes habitudes de lectures. Je pensais avoir
un peu de mal à entrer dans une histoire contemporaine, mais au final j’ai
dévoré les 180 pages de ce livre. C’est un coup de cœur.
J’ai eu un petit
peu peur en découvrant les pensées philosophiques du préface et qui dressent le
portrait d’une société qui n’a « plus à craindre l’intolérance, l’obscurantisme
et le totalitarisme »… Heureusement ce n’est qu’une mise en bouche un peu
amère avant de plonger au cœur d’un récit prenant et facile à appréhender dès
la page suivante… Et c’est le cas tout au long du roman. Il faut dire que
chaque chapitre débute par une citation du genre : « La vie, c’est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer
pour ramasser des pièces, on est obligés d’avancer pour affronter de nouveaux
dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est
limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre
l’aventure, la princesse est toujours dans un autre château ». Celle-ci
est ma préférée mais il y en bien d’autres toutes aussi amusantes. En plus de
cette particularité, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur et
le rythme qu’il donne à son histoire. On suit le héros au travers d’un journal
intime qui raconte les faits marquants de sa journée. Il n’y a donc pas de
descriptions à rallonge ou de blabla inutile. En gros on y trouve l’essentiel :
les ressentis du personnage, ses actions dans son environnement immédiat et les
réactions de son entourage. Il n’en faut pas plus pour entrer dans la tête de Jérôme
et de vouloir en savoir toujours plus sur son quotidien de gentil pris en
grippe par les méchants.
Je me suis très vite
attaché au personnage de Jérôme. Le pauvre accumule les bourdes et se laisse
toujours prendre pour une poire par ses collègues ou sa petite amie au point qu’il
passe pour le looser de service. On peut facilement imaginer ce qu’il peut
ressentir lorsqu’il est humilié de la sorte et comprendre pourquoi il s’isole
de plus de plus. Le personnage est poussé à l’extrême, mais on a tous vécu un
jour ou l’autre ce genre de situation… Mais de cette faiblesse, il va en faire
une force ! Inspiré par la lecture
d’un article de psycho, il décide de passer à l’action et de faire remarquer
aux antipathes combien leur comportement est nuisible et destructeur.
Rapidement rejoint par son meilleur ami, Etienne, un geek fan de starwars et de
la série Noob (héhéhé ça m’a bien fait rire d’entendre parler de cette série
jusque dans un livre) son idée prend forme et de nombreuses personnes rejoignent
le « mouvement Cimondiste». J’ai trouvé d’ailleurs assez cohérent qu’il
ne se sente plus à sa place de leader quand sa nouvelle philosophie devient une
véritable petite entreprise, alors que lui ne voit plus trop l’intérêt de se
battre maintenant qu’il se sent reconnu à son travail et dans sa vie privée… Il
peut paraitre naïf et égoïste, mais moi je le vois comme un homme qui voulait simplement
sortir de son isolement social et qui n’ambitionnait pas du tout de devenir le
héros des autres du jour au lendemain.
Je m’attendais à
une fin vraiment catastrophique et j’ai eu peur pour le Jêrome enfin bien dans
sa peau… Mais l’auteur m’a agréablement surprise. Et au final le dernier
chapitre n’est que le résultat de toutes les stratégies mises en place tout le
long du roman. Génial !
Alors même si ce
roman reste une utopie à mes yeux même avec une vision sur l’avenir aussi loin
que 2185, cette lecture m’a fait du bien au moral ^^ A découvrir pour les idées
cimondistes qui font réfléchir et pour le style de l’auteur ;) Maintenant
je pousserai la curiosité à lire les autres ouvrages de J.Heska.
Comme toi je l'avais bien aimé, par contre ça n'est pas un coup de coeur... Un monde idéal où c'est la fin du même auteur m'a beaucoup plus plut parce que je l'ai trouvé plus percutant !
RépondreSupprimerJe pense que je vais suivre ton conseil et lire "Un monde idéal où c'est la fin" ;) Je pense que les idées de l'auteur pourraient bien me plaire... C'est juste le format qui m'inquiète un peu. Les nouvelles c'est pas trop mon truc en général.
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