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La florentine, tome 1 : Fiora et le magnifique

Auteur : Juliette benzoni
Édition : Pocket

Ma note : 5/5
Une romance historique parfaitement crédible!


A Dijon, au coeur de la Bourgogne où va régner Charles le Téméraire, Beltrami, riche négociant florentin, assiste à l'exécution de deux amants accusés d'inceste. Il sauve Fiora, l'enfant de ces amours illégitimes, et l'emmène à Florence au temps de Laurent le Magnifique. La jeune fille, d'une inoubliable beauté, va connaître a la fois la douceur des palais florentins, vivre une nuit d'amour avec un jeune et beau seigneur bourguignon, et traverser les dangers dressés par ceux qui la jalousent. Menacée d'être livrée au inquisiteurs, recluse dans un monastère étrange, reléguée dans une maison de passe, l'orpheline, dont le père adoptif est lâchement assassiné, triomphera de ses malheurs pour se venger et peut-être rencontrer l'amour...
Mon histoire avec ce livre a commencé il y a quelques années, quand maman m’a enfin ouvert les portes de sa bibliothèque jusque là fermée à clé pour la petite fille que j’étais. Pas question que mes doigts couverts de chocolat après un bon gouter viennent salir les pages de ses livres préférés. Comme je la comprends aujourd’hui, maintenant que je garde moi aussi mes romans le plus en sécurité possible pour ne pas les abimer. Mais bref… Fiora et le magnifique est donc un roman que j’ai découvert à l’adolescence. J’en gardais un très bon souvenir et, après l’avoir dévoré une nouvelle fois pour le challenge Mystère, mon coup de cœur semble se confirmer. 

Juliette Benzoni entraine donc son lecteur dans une romance historique qui débute devant une mise à mort sordide dans la ville de Dijon. Un frère et une sœur issus de la noblesse bourguignonne sont condamnés à mourir de la main du bourreau pour s’être aimé d’une manière interdite. Les pleurs de leur mère n’y changeront rien, pas plus que les suppliques du prêtre qui les a élevés. L’inceste est un crime impardonnable aux yeux de l’église ainsi qu’a ceux du Duc de Bourgogne. La sentence est donc irrévocable. Et c’est sous les yeux de la foule et d’un marchand florentin  de passage en ville que les deux jeunes gens s’éteignent. Ils ne crient pas, ne parlent pas, et affrontent leur destin dans la pure dignité alors qu’ils savent que leurs noms seront salis à tout jamais… et que leur fille a bien peu de chance de survivre face à la cruauté des hommes au pouvoir. Voila, rien que le premier chapitre a su m’emporter au cœur de l’histoire ! Viennent ensuite les trahisons, la mort et la vengeance dans la vie de Fiora, la fillette sauvée et recueillie par le marchand florentin. 

L’intrigue est prenante, le style d’écriture travaillé mais tout en restant fluide et les personnages attachants. J’ai particulièrement aimé Francesco Beltrami qui agit selon son cœur et reste fidèle à lui-même malgré toutes les épreuves qu’il doit traverser pour protéger son secret. De son entourage proche je ne peux pas en dire autant… A cette époque historique, l’argent est plus important que les liens familiaux. L’origine d’une jeune demoiselle plus importante que les seize années qu’elle a passé à s’épanouir idéalement dans les hautes sphères de la société florentine. Le petit mensonge d’un homme de bien plus important que tous les loyaux services rendus. Dans cet univers, les amis de toujours retournent facilement leur veste pour garder les ficelles du pouvoir entre les mains. Et plus que jamais à Florence, c’est le peuple qui dicte sa conduite à Lorenzo de Medicis. 


Et puis même si l’histoire se passe en grande partie en Italie, à Florence, l’auteur parle aussi de la Bourgogne. Il m’est donc facile d’identifier les villes présentées dans les chapitres puisque j’habite dans cette région de France depuis toute petite, ce qui rend la lecture encore plus appréciable. 


Je sais que je lirais la suite une nouvelle fois mais peut être pas tout de suite… J’ai d’autres romans à découvrir et des challenges à boucler avant ça.

Cette lecture aurait dû compter pour mon challenge mystère de juillet mais je suis vraiment trop en retard pour le rendu de ma chronique... Dommage.
  

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