Delirium, livre 1

Auteur : Lauren Olivier

Édition : Le livre de poche jeunesse

Ma note : 4/5

Que ferions nous à la place de Léna? Moi je l'imiterai!

Lena vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération du cerveau pour être immunisés.

A quelques mois de ses dix-huits ans, Lena aspire presque à subir à son tour tout le Protocole car depuis toujours amour rime pour elle avec souffrance et danger.

Jusqu'à ce qu'une rencontre inattendue fasse tout basculer.

Dans une banale discussion entre amis l’autre soir, nous en sommes venus à parler d’Amour et à la conclusion que les sentiments que nous ressentons les uns pour les autres sont la seule chose que nous possédons vraiment dans ce monde de fou. Certains y voyaient une difficulté supplémentaire dans la vie, d’autres un moyen d’affronter le quotidien à deux, et d’autres encore souhaiterait n’avoir jamais aimé… Oui, je l’avoue, cette conversation se tenait autour d’un barbecue et de quelques cannettes de Hoegaarden rosée ^^ Pour ma part je venais tout juste de finir Délirium, alors mon avis sur la question était devenu particulièrement facile à exprimer : Je ne voudrais pas qu’on nous retire le droit d’aimer ! Même si c’est parfois très douloureux, les moments de bonheur remporte sur tour le reste. Et puis je ne vois pas comment je pourrais vivre dans un monde où l’Amour serait interdit. J’ai besoin d’aimer ma famille, mes amis et mes bestioles pour avancer… C’est mon moteur. Non vraiment, dans l’univers de Delirium, je crois que j’aurais agi de la même manière que Lena ! D’ailleurs je vais en revenir au roman au lieu de vous bassiner de tout ce blabla ;)

L’intrigue de ce livre nous plonge dans les rues de Portland. Là bas, la vie est aseptisé, lisse, sans vague, depuis que le gouvernement à trouver un moyen de modifier le cerveau des humains, les rendant totalement insensible aux sentiments qui sont classés comme maladie extrêmement grave et dangereuse. Avec le protocole il n’y a plus d’amour, plus d’amitié, plus aucuns sentiments pour ses parents ou ses frères et sœurs. A 18 ans, tous les ados passent sur la table d’opération avant de se voir attribuer la personne avec qui ils feront leur vie à l’avenir. Et cela ne choque personne ! Quelle tristesse… La population vit pourtant heureuse dans cette soumission absurde, à tel point que j’ai eu l’impression de voir évoluer des robots dans un usine. Et Léna qui attend avec impatience son protocole pour ne pas tomber gravement malade comme sa mère et risquer de mourir à cause de l’Amour… sauf que l’arrivée d’Alex va bouleverser toutes ses certitudes. Ouf !

Pour en venir à mes impressions, je vous dirais que j’ai eu beaucoup de mal à lire le premier tiers du livre. Tout d’abord parce que le style de l’auteur est assez chargé en descriptions, ce qui m’a un peu ennuyé puisque je ne connais absolument pas Portland et que je n’ai pas ressenti le besoin d’en connaitre chaque détail. Ensuite parce que je ne me suis pas attachée à Léna, cette jeune demoiselle qui est juste insupportable à ce moment là : totalement soumise et aveugle sur le monde qui l’entoure, naïve au point de se mettre dans des colères noires quand sa meilleure amie essaie de lui ouvrir gentiment les yeux ou quand elle lui propose des plans « en dehors des règles ». 

Heureusement l’arrivée d’Alex vient secouer tout ça ! A son contact, Léna devient tout de suite plus intéressante quand elle commence à se rendre compte qu’on a fait que lui mentir depuis son enfance, quand elle commence à prendre des initiatives pour briser les chaines qui l’entourent et quand elle accepte les risques qui lui permettront de prendre sa vie en main. A partir de là je n’ai plus lâché le livre ! De péripétie en péripétie, l’auteur à su me captiver et parfois me surprendre sur le passé des personnages. C’est aussi ce qui me pousse à vouloir connaitre la suite de cette histoire. Je pense qu’elle ne va pas manquer de rebondissements ! 

Il me tarde donc que le second tome sorte en format poche^^

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Et cette lecture compte pour mon challenge Je suis éclectique proposé sur Mort-Sure.